Une posture de la sorte,
à trop écouter derrière les portes,
A demi-mots,
à genoux abimés,
le bruit froid des pierres qui s’endorment.
Puis, le vide, qui résonne et se froisse sous ton pied.
Une inclinaison passagère,
à trop vouvoyer les âmes.
Sur le plafond à l’envers,
je cligne d’une paupière,
frotte ce corps, ouverture si singulière.
Appât abstrait , je fonds, et sans cesse renais.
De lointains édifices
en étendues plus secrètes
ton paysage s’allonge sous la pause défendue.
Par le petit orifice,
je fais la discrète,
langue replète et bien pendue.
coques à fées
Cahier 20, Emily Dickinson
Pour être hanté - nul besoin de Chambre-
Nul besoin de Maison-
Le cerveau - a des Couloirs pires
Qu'un lieu matériel-
Bien plus sûre la Nocturne - rencontre
D'un Fantôme Extérieur -
Que l'Affrontement- de l'Intime -
Cet Hôte - plus froid.
Bien plus sûr, de galoper - dans un Cloître-
Les Pierres à ses trousses -
Que sans la Lune - tomber sur Soi -
Dans un endroit désert-
Soi - derrière Soi- Dissimulé-
...
Nul besoin de Maison-
Le cerveau - a des Couloirs pires
Qu'un lieu matériel-
Bien plus sûre la Nocturne - rencontre
D'un Fantôme Extérieur -
Que l'Affrontement- de l'Intime -
Cet Hôte - plus froid.
Bien plus sûr, de galoper - dans un Cloître-
Les Pierres à ses trousses -
Que sans la Lune - tomber sur Soi -
Dans un endroit désert-
Soi - derrière Soi- Dissimulé-
...
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3 commentaires:
Je découvre à l'instant le fils céleste qui s'est longtemps assoupi ... Un souffle : FFFFFF... Et il s'envole !
Julie
un blog était né entre deux enfants...Peut être va t'il reprendre un peu vie?! à très vite!
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