Les campanules, le pot de café refroidi, la machine à écrire, et tout ce qui était dans la pièce baissait les yeux en silence.
extrait de "Les paupières" de Yoko Ogawa
coques à fées
Cahier 20, Emily Dickinson
Pour être hanté - nul besoin de Chambre-
Nul besoin de Maison-
Le cerveau - a des Couloirs pires
Qu'un lieu matériel-
Bien plus sûre la Nocturne - rencontre
D'un Fantôme Extérieur -
Que l'Affrontement- de l'Intime -
Cet Hôte - plus froid.
Bien plus sûr, de galoper - dans un Cloître-
Les Pierres à ses trousses -
Que sans la Lune - tomber sur Soi -
Dans un endroit désert-
Soi - derrière Soi- Dissimulé-
...
Nul besoin de Maison-
Le cerveau - a des Couloirs pires
Qu'un lieu matériel-
Bien plus sûre la Nocturne - rencontre
D'un Fantôme Extérieur -
Que l'Affrontement- de l'Intime -
Cet Hôte - plus froid.
Bien plus sûr, de galoper - dans un Cloître-
Les Pierres à ses trousses -
Que sans la Lune - tomber sur Soi -
Dans un endroit désert-
Soi - derrière Soi- Dissimulé-
...
vendredi 7 novembre 2008
samedi 18 octobre 2008
La vitre bleue
Sur la vitre bleue
Des fenêtres blanches,
Le ciel s'endimanche
Même quand il pleut.
Au gré des saisons,
La vitre protège
Tant de papillons
D'été ou de neige
Que la nuit aidant,
Parfois il me semble
Que le verre en tremble
Sans le moindre vent.
Quand le jour se lève
Dans la vitre bleue,
Le rêve s'achève,
Je cligne des yeux.
Au bout de la nuit,
Le soleil prend feu.
Et la maison bruit
Sous la vitre bleue.
Pierre Coran
vendredi 26 septembre 2008
À la surface de l’être, dans cette région où l’être veut se manifester et veut se cacher, les mouvements de fermeture et d’ouverture sont si nombreux, si souvent inversés, si chargés aussi d’hésitation que nous pourrions conclure par cette formule : l’homme est l’être entr’ouvert.
Gaston Bachelard, Poétique de l’espace (1957, PUF, Quadrige, p. 200)
Gaston Bachelard, Poétique de l’espace (1957, PUF, Quadrige, p. 200)
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